Idées de Cross

Belvédère vers les crêtes

C’est le cross classique des faces ouest dans le secteur de Lans en Vercors/Villard de Lans. Depuis le décollage du Belvédère; il est possible de rejoindre les crêtes du Vercors. Cela se fait en général de 2 manières :

  • la plus classique est une fois à une altitude suffisante (1600/1700m) de transiter sur la crête des Crocs. Une fois sur la crête des Crocs au niveau du sentier Gobert (sentier balcon des faces ouest), la montée au niveau de la crête sommitale est en générale très facile et permet ensuite de continuer en cheminement sur les crêtes.
  • Au niveau de la croix des suifs ou de la Dent Percée on peut prendre un thermique qui se décale au dessus de la station de Lans en Vercors pour en suite rejoindre le Pic Saint Michel.

Une fois sur les crête on peut partir soit :

  • vers le sud jusqu’au Gerbier et à la Côte 2000 (station de Villard de Lans). Cette option est relativement simple grace au cheminement en général efficace. Il faut cependant se méfier du passage du Roc Cornafion qui est quasi systématiquement très turbulent.
  • Il est également possible de partir au nord en direction du Pic St Michel. Il y a une petite transition à faire au niveau du col de l’Arc et la partie au nord du Pic St Michel est moins évidente pour rejoindre le Moucherotte car le relief est moins marqué.

Villard de Lans vers Lans En Vercors

Le décollage peut se faire depuis le décollage du 1700 m ou du 1900 m à Villard / Côte2000 .
Que l’on parte du décollage ouest (altitude 1700 m) ou du décollage nord (altitude 1900 m), il faut accrocher le thermique qui se décale sur la station et accepter de dériver avec lui.

En général, ce thermique se déclenche au niveau de l’escarpement rocheux à droite du décollage officiel (à 1700 m) et survole l’arrivée du télécabine.
Vous avez deux possibilités :
– dès 2000 m, vous pouvez attaquer la transition vers les arrêtes du Gerbier ;
– dès 2200 m, vous pouvez tenter de joindre le Cornafion en direct sans passer par les arrêtes du Gerbier (mais en vous privant d’un beau spectacle sur la vallée de Grenoble :-)).

Dans tous les cas, le passage du Cornafion peut se faire par-dessus ou en le contournant par l’Ouest. Certains esprits aventureux tentent le passage par l’Est mais le retour sur le plateau n’est pas garanti et le passage par le col de l’Arc est très sportif.

Ne pas insister si vous êtes un peu juste pour passer par-dessus le Cornafion ; la combe au Sud (combe de Pissevache) est sous le vent de la brise et génère des thermiques violents (sous le vent).

Une fois le Cornafion passé, continuer à suivre la crête des Crocs pour atterrir aux Blanc ou à l’Aigle .

Faces Est du Vercors

Au départ du Moucherotte (face OUEST), du col de l’Arc ou du col Vert (face EST), il est possible de faire un magnifique cross le long des faces EST du Vercors. Il est possible d’aller jusqu’au Grand Veymont (point culminant du massif). Il est également possible après un bon plein au Moucherotte (2400m) de transiter sur le massif de la Chartreuse par le sommet du Rachais.

Gorges de la Bourne

Le décollage se fait depuis le pas de Saint-Martin .

Voici les différentes étapes du cross :
– faire le maximum de gain en local.
– le point difficile est le passage de la Vierge du Vercors ; on constate que l’on est extrêmement contré dès qu’on essaye d’avancer vers le Nord. Le plus facile est de passer haut au-dessus.
– Si ça ne passe pas, ne pas insister, revenir vers le décollage et essayer de faire du gain pour un nouvel essai.
– Une fois passée la Vierge du Vercors, c’est quitte ou double : si vous ne trouvez pas de quoi tenir, vous pouvez toujours revenir vers le décollage en passant par la vallée.
– Si ça tient, continuer vers le nord en vous appuyant sur les thermiques à la verticale de la crête.
– A moins d’être assez haut, le cheminement est long car on est contré par la brise ; pour un pilote moyen, compter 20 à 30 minutes pour arriver aux gorges de la Bourne.
– Un peu avant d’arriver aux gorges, on trouve généralement des thermiques généreux. On peut en profiter pour faire du gain et si l’air est clair admirer le panorama :
– au Nord, Grenoble et les contreforts de la Chartreuse.
– à l’Est, Villard-de-Lans, plus loin Belledonne, encore plus loin le Mont Blanc !
– au Sud, les massifs du Sud Vercors (Grand Veymont).
– Le retour est une formalité car on est poussé par la brise…

Col de Romeyer

Pour arriver jusqu’aux gorges de la Bourne, vous pouvez consulter le cross des Gorges de la Bourne . Vous êtes à la vertical du Sapin du Vercors ou de la brèche de Chalimont. Assurez un bon plafond : 1700-1800 m peuvent suffire si vous transiter par le Perrelier. Si vous voulez raccrocher directement la ligne de crête au Nord (au niveau du pas des Rages), mieux vaut monter jusqu’à 2000-2500 m.

Transiter au-dessus des gorges. On trouve parfois des thermiques en milieu de transition. La transition est longue car on est généralement assez contré ; l’accélérateur peut être utile… Eviter de se vacher dans les gorges, il y a de la place mais ça peut être turbulent. Essayer plutôt de rejoindre les coteaux de Rencurel.

La suite du cheminement est évidente. Ne pas hésiter à assurer régulièrement les plafond, l’alimentation étant assez irrégulière et la proximité des falaises pas toujours très sain. Les possibilités de vache sont nombreuses et faciles.

Quand vous voyez le haut des remontées de Méaudre à l’Est de la crête, le but n’est pas très loin !

Il est possible de continuer vers le nord mais les possibilités de vaches sont plus rares : il y a beaucoup d’arbres… Si vous envisagez de continuer, vous pouvez consulter l’article qui contient quelques tuyaux sur la jonction du bec de l’Orient depuis le col de Romeyer.

Si vous voulez basculer vers Méaudre, assurez un plafond correct car Méaudre est parfois un peu limite en finesse

Comme pour le cross des Gorges, le retour est facile poussé par la brise.

Le Bec de l’Orient depuis Le Col de Romeyer

À partir du Col de Romeyer, les possibilités de vaches se font plus rares. En fait entre le pas de Pertuson (au nord du col de Romeyer) et le pas du Cumacle, il est impossible de se vacher : c’est entièrement boisé et franchement hostile (tout en pente, recoins et rochers). De plus, les chemins sont rares.
Ce no man’s land représente à peu près 3 km du Sud vers le Nord. Je vous laisse faire le calcul du gain nécessaire au-dessus de la crête pour traverser cette zone.
Après le pas du Cumacle, on trouve des zones posables. Attention cependant, certaines de ces zones sont des champs de luzerne et il y a des ânes dans les prés : ils m’ont parus plutôt amical mais leur propriétaire l’est peut-être moins 🙂 De plus cette zone est une réserve naturelle : n’y atterrir qu’en cas d’urgence…
Si vous venez de Saint-Martin En Vercors et que vous avez rejoint le Bec de l’Orient, vous pouvez faire demi-tour et rejoindre votre point de départ ; vous aurez bouclé un joli parcours de 50 km !